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La demande dans ce domaine se développe depuis plusieurs années. Chez la femme, elle concerne le relâchement vaginal, les fuites urinaires, la restauration de la muqueuse vaginale ménopausée grâce au laser.
Elle touche aussi la sécheresse vaginale, la perte de volume des grandes lèvres, la pigmentation de la zone péri-vulvaire et péri-anale, et d’autres indications avec diverses techniques.
Chez l’homme, elle concerne l’augmentation du volume de la verge, nommée pénoplastie, que l’on traite avec les injections d’acide hyaluronique.
Le confort sexuel est bien sûr au premier plan, et l’apparition de certains problèmes liés à l’âge ou consécutifs aux accouchements y est souvent attachée. Ainsi, le relâchement vaginal perturbe la vie intime par perte des sensations lors de la pénétration.
Le dessèchement de la muqueuse vaginale après la ménopause ou chez les patientes qui ont eu un cancer du sein, gêne également la vie sexuelle et engendre démangeaisons et infections. C’est le cas aussi des cicatrices, en particulier après épisiotomie, peuvent être douloureuses lors des rapports.
Le fuites urinaires, qui sont un problème très répandu (on le voit avec le nombre de publicités pour les serviettes de protection), sont souvent liées au relâchement des tissus pelviens. Ou encore le prolapsus, qui est très gênant dans la vie intime et perturbe globalement le confort de vie.
Sur le plan esthétique, la perte de volume des grandes lèvres, ou encore la pigmentation de la peau de la zone vulvaire ou péri-anale fait l’objet de demandes croissantes.
L’impression d’une taille de pénis insuffisante peut être très perturbante chez certains hommes, de même qu’une forme qui leur semble disgracieuse, comme une asymétrie par exemple.
Le développement de techniques médicales non-invasives depuis une quinzaine d’années a vu son champ d’indications s’élargir considérablement. Lasers, injections d’acide hyaluronique, peelings, radiofréquence comptent parmi elles :
Il s’agit du laser Erbium:YAG, la technique la moins agressive pour la muqueuse vaginale. Il est en effet important de ne pas créer de perforations dans la muqueuse comme c’est le cas avec le laser CO2, pourtant couramment utilisé aussi dans cette indication. L’action du laser consiste à échauffer la surface de la muqueuse vaginale pour stimuler sa réparation.
Cette procédure est utilisée pour:
– corriger le relâchement vaginal,
– traiter les fuites urinaires,
– restaurer l’hydratation de la muqueuse,
– réduire le prolapsus.
On introduit un spéculum dans le vagin puis on couvre toute la muqueuse avec des impacts laser comme dans l’animation ci-dessous. La procédure n’est pas douloureuse et il n’y a aucune suite gênante, ni saignement, ni pertes.
On l’utilise sur la peau de la région vulvaire, dans trois indications principales: la réduction des pigmentations, le “repulpage” des grandes lèvres et les cicatrices. Le mode d’action repose sur deux paramètres: l’ablation d’une partie de tissu: élimination de tissu cicatriciel, abrasion d’une fine couche de peau qui contient la pigmentation (photo ci-dessous); la stimulation par la chaleur: création de l’effet collagène dans les grandes lèvres pour leur redonner du volume.
On l’utilise sur la peau de la région vulvaire, dans trois indications principales: la réduction des pigmentations, le “repulpage” des grandes lèvres et les cicatrices. Le mode d’action repose sur deux paramètres: l’ablation d’une partie de tissu: élimination de tissu cicatriciel, abrasion d’une fine couche de peau qui contient la pigmentation (photo ci-dessous); la stimulation par la chaleur: création de l’effet collagène dans les grandes lèvres pour leur redonner du volume.
