Le detatouage laser est la méthode de référence pour enlever des tatouages artistiques ou le maquillage permanent comme les sourcils.
Deux technologies laser existent, basées sur des impulsions dites “nano” ou “pico”.
Le tatouage consiste à introduire dans l’épaisseur de la peau des grains de pigments, qui sont trop gros pour être éliminés par nos cellules de nettoyage en tant que corps étrangers. Le détatouage laser a pour but de pulvériser ces grains de pigment pour en faire des micro-particules, et on utilise pour cela des impulsions laser nano ou pico secondes, c’est-à-dire des coups de laser qui durent quelques millionnièmes ou milliardièmes de secondes.
Les grains du tatouage persistent sur le long terme, de façon soit définitive (tatouages artistiques), soit de façon transitoire (“maquillage semi-permanent” ou “dermopigmentation”, à renouveler régulièrement, comme par exemple le tatouage des sourcils).
Pour effacer les tatouages, il faut utiliser un laser, les autres méthodes ne marchent pas, ou très mal (injections de produits dans la peau, etc…). Parmi les lasers de détatouage, qu’on appelle “Laser Q-switchés”, ce qui compte avant tout est la qualité de la machine, en particulier sa puissance. Pour s’en rendre compte, un critère simple: son prix! Si on vous dit que le laser coûte aux alentours de 60.000€, c’est du sérieux; si c’est 10.000€, pas de miracle, ça ne marchera pas bien , ou en tout cas pas jusqu’à l’effacement complet, et ça peut même abîmer la peau…
Deuxième point, sa durée d’impulsion:
→ classiquement, on utilise un “nano”, c’est-à-dire un laser dont la durée du coup de laser est dans les nanosecondes (millionième de secondes). Ces machines ont largement fait leurs preuves depuis 30 ans, et elles marchent très bien.
→ depuis peu, les lasers “pico” sont apparus, à grand renfort de marketing sur leur nom, très accrocheur. Ce nom signifie que sa durée d’impulsion est dans les picosecondes (milliardièmes de secondes). L’argument à la base de leur développement est que la pulvérisation des grains de pigment donne des micro-particules plus fines qu’avec les lasers nano, ce qui permettrait d’éliminer plus vite le tatouage.
En réalité, aucune étude sérieuse n’a permis de prouver la supériorité des “pico” sur les “nano” en pratique. Chez Cliniskin, notre choix s’est porté sur une machine dont la technologie combine les deux modalités nono et pico, le Starwalker Fotona®. Comme on le voit sur le schéma ci-dessous, l’impulsion globale représentée par la courbe à gauche dure 5 nanosecondes (“5nsec”). Mais on voit aussi qu’elle est constituée de cinq micro-impulsions de 580 picosecondes (“580psec”), qui tapent successivement sur le grain de pigment pour mieux le détruire.
Le protocole de détatouage laser pico nano Fotona®, très innovant et unique à cette marque de laser, comprend deux phases successives lors de chaque séance:
→ La première phase crée des micro-perforations dans la peau, avec deux objectifs: atteindre des grains de pigment situés profond dans la peau, préserver la qualité de la peau
→ La deuxième phase est l’action de détatouage proprement dite, qui balaye toute la surface de la peau.
Cette double action permet de réduire le nombre de séances et de préserver la peau en évitant de créer du tissu cicatriciel.
Et pour les couleurs, nous disposons de tous les accessoires nécessaires, même si certaines couleurs sont très difficiles à enlever, comme le bleu turquoise et le jaune… mais on y arrive!
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