ACIDE HYALURONIQUE : POURQUOI LES INJECTIONS A LA MICRO-CANULE ?

Les injections d’Acide Hyaluronique sont nées dans les années ’90 en tant que technique peu invasive destinée à retarder le recours à la chirurgie esthétique. Elles servent avant tout à compenser les pertes de volume de la graisse sous-cutanée qui est située dans des petites loges anatomiques à différents endroits du visage.

A l’origine : les aiguilles pointues

Lors les premiers traitements à l’Acide Hyaluronique, les injections se sont effectuées à l’aide d’aiguilles pointues classiques, outils simples mais sources d’inconvénients majeurs : nécessité de faire de multiples piqûres (jusqu’à 30 pour un visage complet), avec des douleurs mal atténuées par la pose de crème anesthésiante et avec un risque élevé de bleus (à la surface de la peau), d’hématomes (saignements importants en profondeur), d’œdème (gonflements disgracieux perturbant la qualité du résultat), voire de lésions de certains nerfs.

Une évolution moderne devenue indispensable : les micro-canules

La naissance des micro-canules en 2009 est unanimement reconnue comme une révolution majeure dans les techniques de médecine esthétique de ces dix dernières années.

Ce sont des petits tubes métalliques souples d’aspect comparable à des aiguilles, mais dont le bout arrondi permet d’éviter la plupart des traumatismes causés par les aiguilles : bleus et hématomes rarissimes, œdème minime qui permet de visualiser le résultat immédiat du traitement, pas de lésions nerveuses…

Cet outil permet de répartir le produit injecté de façon très harmonieuse, en amas pour compenser des pertes de volume, mais surtout en fine couche sur une large zone (technique du « nappage ») pour repulper la peau de façon douce et naturelle.

Mais avant tout, une priorité : la qualité du regard et du geste de l’opérateur

Les injections ne sont pas une simple technique médicale de remplissage: c’est un art sculptural dont la qualité du résultat dépend du sens esthétique du médecin.

En effet, alors que les rides sont la première plainte du patient, le médecin doit savoir reconnaitre les véritables causes des imperfections esthétiques : pertes de volume graisseux (joues, ovale), dégradations de la qualité de la peau (atrophie du derme avec diminution des fibres de soutien comme le collagène, l’élastine ou l’acide hyaluronique), entrainant des relâchements (par exemple : bourrelet naso-génien) et leurs conséquences, les rides (exemple typique mais généralement mal compris : le célèbre sillon naso-génien)…

Le meilleur geste n’est pas de remplir une ride ou un sillon : c’est de restaurer les volumes tels qu’ils étaient auparavant, permettant d’agir à l’encontre des relâchements et, par voie de conséquence, retendre les rides qu’ils ont créées. Au contraire, remplir un sillon peut conduire à surcharger une zone en lui imposant un volume qu’elle n’a jamais eu, avec des conséquences esthétiques néfastes à court et long terme.

Il est d’extrême importance que le praticien ait la juste capacité diagnostique et de conseil pour atteindre le meilleur des résultats : la satisfaction du patient dans le maintien de son identité avec un respect total du naturel…

EPILATION LASER : QUELLE TECHNOLOGIE CHOISIR ?

Le Laser a révolutionné la gestion de notre pilosité. En quelques séances, la zone traitée devient définitivement débarrassée de nos poils disgracieux et sources de problèmes divers : poils incarnés, démangeaisons, rougeurs, soucis d’hygiène, sans compter la répétition pénible de l’épilation à la cire ou au rasoir pendant des années…

Le but du Laser

Mais que cherche-t-on donc à faire à nos poils avec le Laser ? Enlever les poils visibles comme le fait la cire ? Certainement pas ! Là où la cire arrache les poils mais laisse dans la peau les structures de la racine qui vont reconstituer un nouveau poil, le Laser, au contraire, cherche à détruire celles-ci pour toujours. Parmi ces structures, LA cible privilégiée est le bulge (différent du bulbe), qui se trouve à côté de chaque poil adulte et contient un grand nombre de cellules embryonnaires de futurs poils (“cellules souches pilaires”). C’est à partir d’une de ces cellules que se reconstitue d’habitude un nouveau poil lorsqu’un poil adulte meurt et tombe.

Les mécanismes d’action du Laser

Le Laser est une lumière puissante qui n’est constituée que d’une seule longueur d’onde, et dont l’action est de ce fait très précise, très sélective.

Deux types de Lasers sont couramment utilisés pour l’épilation : l’Alexandrite (755 nanomètres) et le Nd:YAG (1.064 nanomètres). Quelles sont leurs différences ?

– L’Alexandrite agit avant tout par échauffement violent de la mélanine, pigment bien connu qui donne leur coloration à la peau (surtout les peaux foncées et bronzées) et aux poils (il n’y en a pas dans les poils blancs).

– Le Nd:YAG, lui, touche la mélanine aussi, mais dix fois moins fort que l’Alexandrite: il est donc plus sûr pour la peau. Pour compenser sa réaction moins violente sur la mélanine, on peut se permettre de le mettre fort et du coup agir même sur les poils clairs et fins. En complément de son action sur la mélanine, il échauffe également de façon intense l’eau qui est dans la peau, ainsi que les petits vaisseaux qui irriguent la base des poils: son action sur les cellules souches pilaires est donc triple, ce qui explique sa très grande efficacité.

Au passage du Laser, que ce soit à travers l’échauffement de la mélanine, de l’eau ou des micro-vaisseaux autour du bulbe, il y a augmentation brève mais intense de la température des cellules souches pilaires, qui sont très sensibles à la chaleur. C’est leur destruction qui empêchera la repousse de nouveaux poils

Quant à la lumière pulsée, il ne s’agit pas d’un Laser mais d’une lumière blanche qui contient toutes les longueurs d’onde, avec des actions multiples. L’efficacité d’une lumière pulsée en épilation dépend avant tout de la qualité de la machine, et il est regrettable de voir combien des machines de puissance insuffisante sur le marché sont source de problèmes d’inefficacité ou de brûlures.

Les limites des Lasers

Les champs d’application du laser Nd:YAG sont plus importants que ceux de l’Alexandrite, à la fois sur les plans de l’efficacité et de la sécurité.

Concernant la sécurité, l’Alexandrite ayant pour cible la mélanine, il suffit que la peau soit bronzée ou d’une origine ethnique un peu trop foncée pour que l’utilisation de ce Laser soit strictement interdite du fait du risque de brûlures. Dans ce cas, on doit obligatoirement avoir recours au Laser Nd:YAG, qui touche beaucoup moins violemment la mélanine et ne présente pas ce risque. On peut donc utiliser le Nd:YAG sur tous les types de peaux, même bronzées, pendant toute l’année en toute sécurité.

Sur le plan de l’efficacité, l’action de l’Alexandrite étant entièrement tributaire de la quantité de mélanine dans le poil, on ne peut l’utiliser si les poils sont un peu trop clairs : les poils blonds, par exemple, ne seront pas échauffés et ne permettront pas la destruction des cellules embryonnaires. Par contre, le Nd:YAG, grâce à sa triple action, détruit les cellules embryonnaires même si les poils sont peu chargés en mélanine.

 

Par contre, aucun Laser ne permet de détruire les poils blancs. Dans ce cas, il est indispensable d’avoir recours à l’épilation électrique, technique éprouvée d’épilation définitive efficace et sûre. Celle-ci est également très utile en cas de contre-indication au Laser, ou lorsque les zones à épiler ont une faible densité de poils ou des poils épars.

 

Le choix du Laser Nd:YAG par Cliniskin Laser & Esthétique

 

Ces deux raisons majeures ont fait choisir à Cliniskin Laser & Esthétique le Laser Nd:YAG pour une utilisation universelle, quel que soit le type de peau et le type de poil, toute l’année, avec des résultats remarquables, de façon rapide et sûre. C’est ce choix qui est à l’origine du succès de notre centre, dans lequel seul du personnel médical est qualifié pour l’utilisation du Laser.

LE DETATOUAGE: UN TRAVAIL LONG ET DELICAT

Nombreux sont ceux qui cherchent à réparer une « erreur de jeunesse » avec le detatouage ! « Laser » est le mot magique, mais le processus n’est pas simple !

Deux facteurs clés influencent le résultat : la qualité de la machine bien sûr, mais aussi la façon dont le travail avait été réalisé par le tatoueur. Quelle quantité d’encre a été déposée dans la peau ? Sur une ou plusieurs couches ? Jusqu’à quelle profondeur ? Y a-t-il une ou plusieurs couleurs ?… Autant de questions dont il est souvent impossible de connaitre les réponses !

Or ce sont ces réponses qui vont déterminer le nombre de séances de detatouage nécessaires, les réglages de la machine lors du traitement, et la capacité à effacer totalement ou seulement partiellement le dessin qui dorénavant vous dérange tant.

L’action du Laser est simple dans son concept : le faisceau émis est d’une telle puissance qu’il provoque une onde de choc capable de casser les grains de pigment emprisonnés dans votre peau. Ces grains placés par le tatoueur étant trop gros pour être éliminés comme corps étrangers par les cellules de votre système de nettoyage, il est nécessaire de les casser en fine poussière pour qu’ils puissent l’être : c’est le rôle du Laser.

Chaque impact fait claquer les grains qui sont le plus en surface. Instantanément, la peau montre un léger œdème, signe que le Laser a agi. Une crème apaisante est appliquée, puis on attend environ six semaines que la peau se répare avant de faire une nouvelle séance. Nombre minimum de séances pour un tatouage de densité moyenne : six séances… mais plus de dix peuvent parfois être nécessaires, alors patience !

Cliniskin Laser & Esthétique possède un matériel de haute puissance et de grande qualité, régulièrement contrôlé et entretenu, capable d’effectuer le detatouage de toutes les couleurs… et de réaliser de multiples autres types de traitements esthétiques !

LASERS ERBIUM:YAG ET CO2

Différences entres les Lasers Erbium:YAG et CO2

Les lasers Erbium:YAG et CO2 (longueurs d’onde respectivement de 2.940nm et 10.600 nanomètres) n’ont pas la même notoriété, bien que leur mode d’action soit similaire: l’ablation.

L’ablation consiste à détruire du tissu biologique: peau, muqueuses, lésions diverses, en jouant sur la réaction du faisceau laser avec l’eau qui est très présente dans les tissus. Les photons qui constituent le faisceau lumineux du laser apportent de la chaleur, et cette chaleur augmente la température de l’eau au point de la vaporiser, avec tout ce qui baigne dedans…

Ce travail d’ablation est utile dans de nombreuses circonstances: il permet d’éliminer des lésions telles que verrues, condylomes, excroissances cutanées, mais aussi en esthétique pour restaurer une bonne qualité de peau et réduire les imperfections grâce aux procédures dites de “resurfacing”.

Or les lasers Erbium:YAG et CO2 n’ont pas la même façon d’interagir avec les tissus, car ils ne réagissent pas de façon aussi intense avec l’eau, et ne pénètrent pas à la même profondeur: le CO2 a une pénétration optique dix fois plus grande que l’Erbium:YAG.

Ceci peut paraître un désavantage du côté de l’Erbium:YAG quand il s’agit de détruire des lésions cutanées, par exemple. Avec le CO2 un coup suffit, avec l’Erbium:YAG il faut parfois taper plusieurs fois.

Pourtant, la sophistication des machines actuelles permet, grâce à certains ajustements techniques, d’atteindre les mêmes profondeurs d’action: on peut régler la machine pour qu’une impulsion laser unique soit émise, mais on peut aussi la régler pour que plusieurs impulsions soient émises en salve, à la manière d’un marteau-piqueur ultra-rapide (“stacking”).

A côté du sujet de l’ablation de lésions, le sujet des resurfacings à visée esthétique est également discuté entre les deux camps des fans des lasers Erbium:YAG et CO2.

Il y a 20 ans, lorsque ce type de traitement était effectué avec des gros faisceaux (spots pleins, c’est-à-dire touchant 100% de la peau), le CO2 était un outil rapide et efficace pour enlever l’épaisseur de peau nécessaire, alors que l’Er:YAG nécessitait de nombreux passages sur la peau pour obtenir le même résultat, ce qui a donné à l’Er:YAG une réputation de faible efficacité. Par contre, avec le développement des technologies de stacking, la puissance d’action de l’Er:YAG est devenue proche de celle du CO2 dans ce domaine aussi.

A ceci s’ajoute l’apparition du système du “fractionnement”, qui consiste à utiliser non pas un gros faisceau de plusieurs millimètres de diamètre, mais de nombreux petits faisceaux de 100 à 500 microns capables de créer rapidement des milliers de micro-perforations dans la peau; l’avantage de ce processus est  la possibilité de réaliser des resurfacings avec des suites de traitement beaucoup plus modérées qu’en utilisant des gros spots pleins. Cette modalité est utilisable aussi bien avec les lasers Erbium:YAG et CO2 , et permet d’aller stimuler la peau en profondeur sans toucher trop de surface de peau. En effet, la somme des petites perforations dans un resurfacing habituel touche environ 20% de la surface, laissant 80% de la surface de la peau totalement intacte.

Pour retendre la peau de façon efficace, il a été observé que les micro-faisceaux d’un laser fractionné doivent atteindre au minimum 170 microns de profondeur. Ceci est évidemment aussi facile à atteindre pour les lasers Erbium:YAG et CO2, compte tenu de la qualité et la puissances des machines Er:YAG disponibles aujourd’hui.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Car en médecine, efficacité et sécurité représentent les deux faces d’une même médaille, or nos deux longueurs d’onde lasers Erbium:YAG et CO2 ne sont pas à égalité sur ce plan.

Le faisceau laser CO2, en pénétrant profondément dans les tissus, crée une micro-cavité dans laquelle la chaleur apportée est très intense et d’où elle ne peut s’échapper rapidement: cette température très élevée  persiste un temps relativement long, qui conduit à un charbonnement des parois de la cavité ainsi créée, et est à l’origine d’une forte inflammation tissulaire autour du point d’impact du faisceau. Les conséquences possibles de cet échauffement extrême sont principalement l’hyperpigmentation post-inflammatoire (taches brunes) et la création de tissu cicatriciel (plages blanches de fibrose) qui s’accompagne dans les cas les plus graves de rétractions comme le font certaines brûlures.

A l’inverse, la faible pénétration du faisceau de l’Er:YAG permet à la chaleur qu’il a apportée sur la surface de s’éliminer très rapidement dans l’air environnant, ce qui limite l’élévation de température dans les tissus. Et même si un nouvel impact arrive très vite après le premier pour creuser plus profond, cette petite pause de quelques micro-secondes aura permis le rafraîchissement nécessaire à la préservation de l’intégrité des tissus autour du point d’impact. Au total, on peut créer une cavité d’une profondeur identique à celle obtenue avec un CO2, mais sans passer par l’échauffement extrême à l’origine des suites potentiellement gênantes mentionnées plus haut.

Le pulse Smooth®, qui favorise encore plus la balance entre lasers Erbium:YAG et CO2

Pour aller plus loin dans les avantages de l’Er:YAG pour la restauration et la stimulation tissulaire, un nouveau type d’impulsion (ou pulse) a été développé par le fabricant de lasers Fotona: le mode Smooth®. Ce pulse est constitué de six micro-pulses délivrés en salve, dont le but n’est pas l’ablation mais le simple échauffement des tissus. Le premier champ d’applications de ce pulse est l’action sur les muqueuses, au premier rang desquelles la muqueuse vaginale avec les problèmes d’incontinence urinaire, de laxité vaginale, de restauration de la muqueuse ménopausée, du prolapsus, etc… On peut aussi traiter avec le même pulse Smooth® le ronflement, les poches sous les yeux, ainsi que le relâchement du visage pour lequel on balaye l’ensemble de la muqueuse buccale, avec un effacement du sillon naso-génien parfois impressionnant.

Concernant les applications gynécologiques, dans lesquelles le laser CO2 est également utilisé, il y a aussi débat entre les tenants de l’Er:YAG et ceux du CO2 autour de la question centrale: l’utilité d’ablater ou non. En effet, compte tenu de la nécessité de répéter les séances à intervalles réguliers (18 à 24 mois), on peut être amené à exposer l’ensemble de la cavité vaginale au laser entre 10 et 30 fois, voire plus, au cours de la vie de la patiente. La question du risque de créer des milliers de perforations dans la muqueuse vaginale avec un laser CO2 peut dès lors légitimement se poser… d’autant qu’on sait que le CO2 n’est pas recommandé sur les tissus fragiles tels le cou, le décolleté ou le dos des mains.

Au total, si l’on regarde la bibliographie qui concerne la comparaison entre Er:YAG et CO2, on peut voir qu’invariablement les effets indésirables sont toujours moins nombreux avec l’Er:YAG, et que les critiques sur sa moindre efficacité tendent à se réduire avec le temps, au fil de l’apparition de machines de haute technicité. A chacun de se faire sa propre philosophie…